O ! Slam

É ! Slam, Abracadabrant Slam,
Tu trompes les gens sur leur âme.
Nul n' écrit plus que pour sa propre gloire,
Et au bar bien vite, se faire offrir à boire.

Est-ce là le défaut de tous les orateurs ?
Puisque c'est bien de la bile,
Chargée de nos humeurs,
Issues de notre foi(e).
Et que la foi 'hum- à défaut d'autre style
Vient à bout de la peur et hausse notre styl'O

.S.
22/04/2002

A-t-elle vécu ?

Est-ce la fin de la poésie ?
Les champs de vers trop labourrés, ratissés
De nausées jusqu'à nos amnésies.
Qui se souvient d'un Alfred de Musset ?

Les poètes ont tout tenté :
Des allitérations aux rimes embrassées,
Attirant émotions ou rires embarrassés,
Prédicateurs patentés.

Et les voilà debout rapant, slamant,
Avec dans l'œil l'éclat vif de l'amant
Du rapace dérapant, de l'apache clamant
Devant un public acclamant : â?¦

Quoi, Au juste ?
Que vous aurez beau chercher à donf,
Vous ne trouverez jamais une rime qui s'ajuste
Au Triomphe

.S.
07/04/2002